Frédéric DESMONS


Il est né le 14.10.1832 à Brignon. Fils de Frédéric DESMONS (né le 25.01.1806 à Durfort, décédé le 05.03.1832, à Brignon) et petit-fils de Jean DESMONS de Durfort et d'Anne VILAR. Sa mère, Françoise Emilie BERNIS (née le 19 PLUV An 10, à BR1GNON) était fille de Jean BERNIS (décédé le 13.06.1822) et de Jeanne FOUCARD. Mariage le 8.01.1832, célébré par François MERIC, juge de paix, maire de Brignon.

Enfant posthume, il fut élevé par sa famille maternelle. Etudes au collège d'Alais, à la pension Lavondés à Nîmes, puis à Genève et Strasbourg. Reçu docteur en théologie protestante en 1855. Pasteur à Vézenobres, Vals-les-bains et St Geniès de Malgoirés.

Frédéric DESMONS (1832-1910) fut, concuremment,ou tour à tour, pasteur de l'Église Réformée (1856-1881), député puis sénateur du Gard (1881-1910), et dirigeant de plus en plus important de la Franc-Maçonnerie de 1873 à 1910. DESMONS fut un homme politique de premier plan, et, bien qu'il ne fut jamais ministre, il inspira largement la politique de Défense Républicaine et le Combisme.

Le 16 janvier 1860, mariage à Brignon avec Juliette BERNIS.

Conseiller général de Vézenobres en 1877. 1881, député de la première circonscription d'Alais (il résigne ses fonctions pastorales, il est remplacé par son cousin BERNIS). Élu sénateur du Gard le 7 juin 1894. Fut vice-président du Sénat et à ce titre représenta la France à l'inauguration de la Statue de la Liberté à New-York le 28 octobre 1886. Le 9 avril 1904. inaugure avec Gaston DOUMERGUE, alors ministre des colonies, le pont de BRIGNON destiné à remplacer le bac. Ce pont, emporté par une crue du Gardon le 16 octobre 1907, fut remplacé par un pont suspendu.

Décédé le 4 janvier 1910. Ses obsèques civiles eurent lieu à Paris (Gare de Lyon) le 7 janvier et le 9 janvier à St-Génies en présence d'une foule nombreuse. Sur la porte de son tombeau figurent une équerre et un compas symboles de la Franc-Maçonnerie.

A l'entrée du village de Brignon une statue a été élevée à sa mémoire. L'original en bronze fut enlevé en 1943. Après la guerre un médaillon a été posé sur le socle.

 

Sources :

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Selon texte aimablement transmis par M. et M. Méric.