Frédéric « Ferdinand » HELMSTETTER est né le 28/6/1810 dans la brasserie familiale « Au Chant des Oiseaux » (« Zum Vogelgesang ») de Jean Jacques HELMSTETTER, brasseur, et de Frédérique MEYER. La famille HELMSTETTER est originaire de Pfaffenhoffen, mais Jean Georges HELMSTETTER (époux de Marie SAUER), grand-père de Ferdinand, s’était installé dans cette brasserie, située impasse du Rateau près du quai des Bateliers depuis 1771.
À l’âge de 8 ans, Ferdinand devient orphelin de mère. Son père se remarie et l’enfant est placé à l’orphelinat protestant. Il fait ses études secondaires au Gymnase protestant de Strasbourg.
Il est reçu au baccalauréat ès lettres le 21/10/1831. Le 31/10/1832, il est immatriculé au « Séminaire de Théologie de la Confession d’Augsbourg ». Il est autorisé à monter en chaire le 1/8/1835. En 1835/36, il est en stage à Metz. Le 16/2/1838, il reçoit son diplôme de bachelier en théologie. Le 27/6/1841, l’inspecteur ecclésiastique EDEL lui « confère les ordres sacrés ». Le 23/10/1841, il est nommé vicaire à Sessenheim auprès du pasteur SCHWEPPENHÄUSER.
Le 3/4/1849, Ferdinand HELMSTETTER est nommé pasteur à Entzheim, près de Strasbourg, en remplacement du pasteur ROTH décédé.
Le 1er mai 1849, Ferdinand HELMSTETTER épouse une jeune Strasbourgeoise du quai des Bateliers, Salomé « Émilie » JUNG, née le 10/12/1820, fille de Jean JUNG, batelier et marchand de poisson et de bois à Strasbourg, et de Marie Salomé ROCKENBACH. Du couple seront issus 5 enfants, tous nés à Entzheim, dont deux seulement auront une descendance : Emil Fernand né le 24/1/1850, Émilie « Valérie » née le 20/5/1851, Charles Eugène né le 14/4/1853, Jules, né le 27/11/1854 et Albert, né le 29/12/1863.
La vie du pasteur est rythmée par ses obligations pastorales et par les travaux des champs. C’est sous son ministère, qu’avec l’aide de son ami le maire J. Th. FREYSZ, sera construit le presbytère d’Entzheim en 1861.
La famille sera très affectée par le décès du fils Fernand HELMSTETTER, lieutenant d’artillerie, au siège de Strasbourg en 1870. Le pasteur restera toujours un opposant à l’occupation allemande de l’Alsace. La paysannerie d’Entzheim trouve du travail dans la banlieue industrielle de Strasbourg et Ferdinand est attentif à la condition ouvrière.
Frédéric Ferdinand HELMSTETTER meurt le 5/2/1897 à Entzheim. Il avait choisi le verset biblique de son faire-part dans Genèse XV, v. 2 : « Ne me retardez point puisque l’Éternel a béni mon voyage. Laissez-moi partir pour que j’aille à mon Seigneur. »
Joël JUSTAMON, arrière-arrière-petit-fils de F. F. Helmstetter,
d’après une conférence du pasteur Henri BRAEMER.